Le plus petit pacemaker du monde est français et pèse 2 grammes

La miniaturisation des pacemakers avance à pas de géants. Les appareils « sans sondes » aujourd’hui disponibles sur le marché n’ont rien de commun avec les dispositifs implantés il y a 50 ans, ils sont en effet à peine plus volumineux qu’une gélule. Cette petitesse s’explique par l’intégration de la batterie et la disparition de sondes. Cette absence de sondes permet une simplification de la pose. Une approche mini-invasive est en effet possible : le pacemaker est implanté à l’aide d’un cathéter orientable via la veine fémorale. «  En cas de positionnement non satisfaisant il est possible de recapturer la capsule et de choisir un nouveau site d’implantation »

Le temps d’intervention est considérablement réduit (inférieur à trois quart d’heure) et les complications opératoires sont également restreintes. A ces avantages, s’ajoute pour le patient la disparition de la sensation de masse dans le thorax, l’absence de cicatrice et, en théorie,  une diminution des risques infectieux et hémorragiques.

Les équipes cardiologiques françaises sont de plus en plus nombreuses à s’intéresser à ces dispositifs miniaturisés. CHU de Grenoble avait été le premier à implanter le défibrillateur implantable Nanostim mis au point par une start up américaine (rachetée par Saint Jude Medical). Aujourd’hui, les CHU de Lille, Tours et Toulouse ont lancé des programmes reposant sur l’utilisation du pacemaker Micra TPS de Medtronic, encore plus fin que le précédent.  Il mesure 26 mm de longueur, 6,7 mm de largeur (volume de 0,8cm3) et son poids ne dépasse pas deux grammes !

Africaine-santé d’après un article de Léa Crébat-JIM.fr

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