Vivre et vieillir en bonne santé

Dans le monde entier, les populations connaissent un vieillissement rapide, avec les variations les plus rapides se produisant dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Promouvoir une vieillesse active et construire des systèmes pour répondre aux besoins des personnes âgées, sera primordial pour favoriser un vieillissement en bonne santé dans tous les pays. Une stratégie et un plan d’action mondiaux pour «Vieillir en bonne santé» est en cours d’élaboration. Une large consultation est ouverte à tous jusqu’au 30 octobre 2015

Plus de 150 dirigeants mondiaux sont réunis à partir d’aujourd’hui à New York pour adopter un nouveau programme des Nations Unies en faveur du développement durable. L’OMS salue le lancement de ce programme ambitieux qui comporte un objectif spécifique à la santé visant à «Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge». De nouvelles cibles sont définies sur des questions telles que la mortalité maternelle et de l’enfant, le VIH ou la tuberculose où d’importants progrès ont été enregistrés mais où il reste encore beaucoup d’efforts à fournir.

2 milliards de personnes âgées de plus de 60 ans d’ici 2050.

Vieillissement et parcours de vie

Défis et opportunités

Dans le monde entier les populations vieillissent rapidement. Il y a là motif à se réjouir puisque cette évolution reflète en partie nos succès dans la prise en charge des maladies. Cependant, le vieillissement de la population s’accompagne aussi à la fois de défis à relever et de nouvelles opportunités

Faits marquants sur le vieillissement

Entre 2000 et 2050, la proportion de la population mondiale âgée de plus de 60 ans doublera pour passer d’environ 11% à 22%. Le nombre absolu de personnes âgées de 60 ans et plus devrait augmenter pour passer de 65 millions à deux milliards au cours de la même période.

Lutter contre les stéréotypes qui touchent la vieillesse

Généralement, nous apprécions et respectons les personnes âgées que nous aimons et dont nous sommes proches. Mais notre attitude envers les autres est parfois différente. Dans beaucoup de sociétés traditionnelles, les personnes âgées sont respectées en tant qu’«aînées». Toutefois, dans d’autres sociétés, elles le sont moins. Leur marginalisation peut même être structurelle.

Faits marquants sur le vieillissement

La population mondiale vieillit rapidement.

Entre 2000 et 2050, la proportion de la population mondiale de plus de 60 ans doublera pour passer d’environ 11% à 22%. Le nombre absolu de personnes âgées de 60 ans et plus devrait augmenter pour passer de 65 millions à deux milliards au cours de la même période.

Les pays à revenu faible et intermédiaire connaîtront l’évolution démographique la plus rapide et la plus importante.

Ainsi, il a fallu plus de 100 ans pour que la part de la population française âgée de 65 ans et plus double pour passer de 7 à 14%. En comparaison, il ne faudra que 25 ans à des pays tels que le Brésil et la Chine pour connaître la même croissance de leur population âgée.

Plus de personnes au monde que jamais vivront plus de 80 ou 90 ans.

Le nombre de personnes âgées de 80 ans ou plus, par exemple, aura été multiplié par quatre ou presque pour atteindre 395 millions entre 2000 et 2050. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, une majorité d’adultes d’âge moyen voire plus âgés auront leurs parents toujours en vie, comme c’est déjà le cas aujourd’hui. Davantage d’enfants connaîtront leurs grands-parents et même leurs arrière grands parents, en particulier leurs arrière grands mères. En moyenne, les femmes vivent six à huit ans de plus que les hommes.

Notre capacité à bien vieillir dépend de nombreux facteurs.

Les capacités fonctionnelles du système biologique de l’individu se développent au cours des premières années de vie, atteignent un pic au début de l’âge adulte et déclinent naturellement ensuite. Le rythme de ce déclin est déterminé, au moins en partie, par notre comportement et notre exposition aux risques tout au long de notre vie, qu’il s’agisse de notre alimentation, de l’exercice physique que nous pratiquons ou de notre exposition aux risques sanitaires que représentent le tabagisme, la consommation nocive d’alcool, ou l’exposition à des substances toxiques.

Même dans les pays pauvres, la plupart des personnes âgées décèdent de maladies non transmissibles.

Même dans les pays pauvres, la plupart des personnes âgées décèdent de maladies non transmissibles telles que les cardiopathies, le cancer et le diabète, plutôt que de maladies infectieuses ou parasitaires. En outre, les personnes âgées ont fréquemment plusieurs problèmes de santé concomitants tels que le diabète et une cardiopathie par exemple.

À l’échelle mondiale, de nombreuses personnes âgées courent un risque de maltraitance.

Environ 4 à 6% des personnes âgées dans les pays développés ont été victimes d’une forme ou une autre de maltraitance à domicile. La maltraitance en institution recouvre le recours à la contrainte physique à l’encontre des patients, l’atteinte à leur dignité (par exemple en négligeant de changer leurs vêtements souillés) et le manque intentionnel de soins (entraînant par exemple l’apparition d’escarres). La maltraitance des personnes âgées peut provoquer de graves traumatismes physiques et avoir des conséquences psychologiques durables.

Le besoin d’une prise en charge au long court augmente.

Dans les pays en développement, le nombre de personnes âgées qui ont perdu leur autonomie devraient être multiplié par quatre d’ici à 2050. De nombreuses personnes très âgées ne peuvent plus vivre seules car elles ont du mal à se déplacer, elles sont fragiles ou ont d’autres problèmes de santé physique ou mentale. Un grand nombre d’entre elles ont besoin d’une prise en charge (soins à domicile, soins prodigués au sein de la communauté, assistance pour les tâches de la vie quotidienne, logement en établissement spécialisé ou hospitalisation prolongée).

Dans le monde entier, il y aura une augmentation spectaculaire du nombre de personnes atteintes de démences telles que la maladie d’Alzheimer, puisque l’espérance de vie progresse.

Le risque de démence augmente fortement avec l’âge, puisqu’on estime de 25 à 30% les personnes âgées de 85 ans et plus qui sont atteintes d’une certaine forme de déclin cognitif. Les personnes âgées atteintes de démence dans les pays à revenu faible et intermédiaire n’ont généralement pas accès à des soins de longue durée abordables comme le nécessiterait leur état de santé. Il est fréquent que leurs familles ne bénéficient d’aucune aide financière publique dans le cadre des soins à domicile.

Dans les situations d’urgence, les personnes âgées peuvent être tout particulièrement vulnérables.

Lorsque les communautés sont déplacées du fait de catastrophes naturelles ou de conflits armés, les personnes âgées peuvent être incapables de s’enfuir ou de parcourir de longues distances et courent le risque d’être abandonnées. Cependant, dans de nombreuses situations, elles peuvent aussi être une force appréciable pour leurs communautés et contribuer au processus d’aide humanitaire lorsqu’elles participent à celui-ci en tant que chefs des communautés.

Africaine-santé

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