Grossesse : les 6 facteurs de risque d’éclampsie

Un modèle de prédiction clinique de pré-éclampsie, c’est le résultat des travaux d’une équipe canadienne. Les chercheurs ont en effet étudié les facteurs de risque détectables en début de grossesse pouvant alerter sur un risque de pré-éclampsie ultérieur afin de dresser une liste permettant à tout médecin d’évaluer ce risque avant la 16e semaine de gestation.

Pour cela, ils se sont basés sur des revues systématiques, méta-analyses et études de cohortes incluant au moins mille participantes, menées entre 2000 et 2015. Ils ont ensuite calculé le risque de pré-éclampsie pour 14 facteurs de risque différents.

Sur la somme de 25.356.688 grossesses répertoriées dans 92 études, les auteurs ont constaté que les femmes ayant un syndrome des anti-phospholipides étaient le plus à risque avec plus de 17% des femmes concernées, ainsi que celles ayant un antécédent de pré-éclampsie (risque relatif multiplié par 8,4). Viennent ensuite l’hypertension chronique (RR : 5,1), le diabète prégestationnel (RR : 3,7), un indice de masse corporelle supérieur à 30 et le recours à la procréation médicalement assistée.

Ces facteurs de risque sont prédictifs du risque de pré-éclampsie de façon indépendante ou lorsqu’ils sont combinés entre eux et peuvent inciter à utiliser de l’aspirine au cours de la grossesse pour réduire ce risque.

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