Nouvelles recommandations pour la prise en charge de l’acné
La Haute Autorité de Santé (HAS), en France, a publié les nouvelles recommandations de prise en charge de l’acné proposées par la Société Française de Dermatologie (SFD). Cette dernière actualise les dernières données de 2007 suite aux différentes alertes sanitaires de ces dernières années.
Selon le site http://www.orlscoop.net/ du 6/11/2015, les nouvelles recommandations de la Société Française de Dermatologie actualisent celles de 2007 et font suite à différentes alertes sanitaires : risque thromboembolique et pilules, risque psychiatrique et isotrétinoïne, restrictions de la prescription d’antibiotiques. Elles rappellent que l’acné doit être prise en charge dans deux situations : si elle est sévère ou qu’il existe un risque de cicatrices mais également si elle a un retentissement psychosocial pour la personne, sur sa confiance en elle ou ses relations sociales.
Les traitements locaux à base de peroxyde de benzoyle et les rétinoïdes sont à privilégier pour une acné légère à moyenne. Un antibiotique (doxycycline ou lymécycline par voie orale) peut toutefois être prescrit en complément et selon le cas pour une acné moyenne. L’isotrétinoïne sera réservée aux acnés sévères et très sévères et avec un risque cicatriciel.
Quant aux pilules contraceptives pouvant avoir un effet positif sur l’acné, elles ne doivent être prescrites qu’en cas de demande d’une contraception. Il sera alors recommandé de prescrire en première intention du lévonorgestrel (2e génération) et en seconde intention du norgestimate (assimilé 2e génération) qui comporte une autorisation de mise sur le marché pour la contraception chez la femme présentant une acné. Les anti-acnéiques Diane 35 et ses génériques ne peuvent être envisagés qu’en dernière intention.
Ces recommandations insistent sur l’importance de prendre en compte les préférences du patient puisqu’aucun traitement n’est efficace immédiatement. Il faut quelques semaines avant l’obtention d’une amélioration et une bonne observance alors que dans les faits, moins d’un patient sur 2 (de 32 à 50%) suit correctement le traitement qui lui a été prescrit.
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