Benzodiazépines et démence : aucun lien avéré

Les benzodiazépines semblent bien associées à un risque accru de démence mais le lien de causalité reste à prouver. Des chercheurs américains montrent en effet que ce risque est augmenté chez les faibles utilisateurs mais pas chez les plus gros consommateurs. Ces travaux sont parus dans le BMJ.

Alors que des études suggèrent un lien de causalité entre les deux, une nouvelle étude parue dans le BMJ va à l’encontre de cette hypothèse en montrant que le risque de démence augmente chez les personnes faiblement ou modérément exposées au médicament mais pas chez celles soumises aux plus fortes doses.

C’est la conclusion des chercheurs américains qui ont effectué une étude de cohorte à Seattle incluant 3.434 personnes âgées de plus de 65 ans non démentes au moment de l’inclusion. Pour chaque participant, la

637 cas de maladie d’Alzheimer. Les auteurs ont constaté que le risque relatif de démence était consommation de benzodiazépine était par ailleurs connue et rapportée à une consommation quotidienne sur une période de dix ans.

Après un suivi moyen de 7,3 ans, près d’un quart des individus avaient développé une démence (23,2%, soit 797 personnes) dont augmenté de 25% à 31% chez les utilisateurs faibles à modérés de benzodiazépine par rapport aux personnes n’en ayant jamais consommé.

En revanche, ils n’ont pas retrouvé de sur-risque chez les plus gros consommateurs de ces médicaments, ce qui remet en cause selon les auteurs, l’hypothèse d’un lien de causalité entre le traitement et l’apparition de la démence.

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