Le VIH n’évoluera plus vers le stade de SIDA
Les États membres des Nations Unies ont adopté une nouvelle déclaration politique visant à éliminer le SIDA en tant que menace pour la santé publique d’ici 2030. Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (United Nations Programme on HIV/AIDS, UNAIDS) a souligné la nécessité d’accélérer les mesures, d’accroître les investissements, d’intensifier les partenariats et de faire preuve d’innovation dans la mise en œuvre des services menés à l’échelle locale.
Pour un pays comme l’Australie, c’est en 2020 que cet objectif sera atteint. En effet, les principaux spécialistes du VIH/SIDA en Australie estiment que les nouvelles technologies pourraient permettre d’éliminer la quasi-totalité des nouveaux cas d’infection à VIH d’ici 2020.
Des investissements dans la recherche, des initiatives locales visant à favoriser la santé et l’accès à de nouvelles technologies de prévention du VIH pourraient permettre d’éliminer la quasi-totalité des cas d’infection à VIH en Australie, selon la Fédération australienne des organisations de lutte contre le SIDA (Australian Federation of AIDS Organisations, AFAO).
Dans un communiqué, l’AFAO a déclaré que le pays a réalisé des « progrès extraordinaires dans la lutte contre le SIDA ». Un meilleur accès à des thérapies efficaces signifie que seul un nombre très réduit de personnes porteuses du VIH évoluent actuellement vers le stade du SIDA. L’organisation considère toutefois que « l’objectif consistant à mettre un terme aux nouveaux cas d’infection à VIH reste un défi difficile à atteindre ».
« Si elles sont encadrées et surveillées de manière adéquate, les nouvelles technologies peuvent permettre d’éliminer la quasi-totalité des nouveaux cas d’infection à VIH d’ici 2020 », estime l’AFAO.
« Les gouvernements successifs ont investi dans les interventions contre le VIH/SIDA depuis le début des années 1980. Le succès de l’Australie dans la lutte contre le SIDA est reconnu à l’échelle internationale. Nous devons à présent passer à l’étape supérieure et mettre un terme aux nouveaux cas d’infection à VIH », a déclaré Darryl O’Donnell, directeur général de l’AFAO.
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