Adolescents: le sport améliore les résultats scolaires
Une activité physique régulière augmentant la capacité aérobique peut bénéficier aux fonctions cognitives et de là favoriser les performances scolaires.
Des chercheurs américains et anglais ont étudié un échantillon de 74 enfants, d’âge moyen 8,64 ans ± 0,58, dont 46 % de filles, libres de tout handicap, de QI > 85. Les sujets ont eu une mesure de l’activité physique grâce à un accéléromètre porté autour de la taille de 6h à 23h, 7 jours consécutifs. La capacité à l’effort a été évaluée par un test sur tapis roulant pendant des exercices gradués par la consommation d’oxygène (en mL/Kg/min). Le contrôle inhibiteur a été mesuré par le test d’Eriksen flanker task (ensemble de tests d’inhibition qui évalue la capacité de supprimer les réponses inappropriées dans un contexte particulier) et la mémoire de travail par « Operation Span Task » qui teste la capacité de rétablir dans l’ordre, après une seule présentation, une série d’items. Les performances académiques en lecture, mathématiques et orthographe ont été exprimées sous forme de scores standards ).
La capacité d’adaptation à l’effort était positivement associée au contrôle inhibiteur et à l’orthographe.
En conclusion, l’adaptation à l’effort, plutôt que l’activité physique modérée, est associée aux capacités de maîtriser les interférences perceptuelles et l’orthographe. Mais le seuil d’activité physique bénéfique, reste à définir.
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