L’Imagerie de la femme, à chaque âge un examen radiologique différent
Depuis deux décennies, l’imagerie médicale a fait un grand bond en avant au bonheur des médecins et bien entendu de celui des malades. Aujourd’hui on ne fait plus un bilan radiologique pour confirmer ou infirmer un diagnostic seulement mais aussi pour « déceler précocement » telle ou telle pathologie qui découverte assez tôt, meilleure sera sa prise en charge. Les femmes peut être encore plus que les hommes, sont appelées à plusieurs moments de leur vie à profiter de ces merveilleuses inventions.
Une femme radiologue, consciente de l’intérêt de ces investigations à toutes les étapes de la vie d’une femme, a développé dans un centre polyvalentde radiologie de l’Ariana CIMA, une unité de l’imagerie de la femme. Il s’agit du Dr Sonia Ben Hadj Hassine, radiologue au Centre d’Imagerie de l’Ariana (CIMA). Elle bien voulu nous présenter l’unité de l’imagerie de la femme.
Ce concept est un peu unique dans son genre, nous avons voulu réunir dans une même unité les dernières nouveautés en matière d’appareils d’imagerie de la femme. Notre souci est d’être encore plus proche des femmes, et de répondre à leurs attentes en matières de diagnostic radiologique. Quand on dit imagerie de la femme on dit mammographie, on dit échomorphologie en 3 Dimensions, on dit aussi scaniopelvimétrie, ostéodensitométrie.
Pour les jeunes filles
A cette période de la vie, nos demoiselles sont confrontés à deux genres de problèmes : les règles douloureuses et l’hyperpilosité. L’échographie pelvienne est fortement indiquée à la recherche d’anomalies au niveau des ovaires (ovaires polykystiques) ou d’anomalies au niveau de la paroi de l’utérus (endométrioses).
En cas de problème de stérilité de couple
L’échographie pelvienne avec monitorage de l’ovulation en direct, donne le moment précis de l’ovulation et l’hystérographie recherchera s’il existe ou non une obstruction des trompes utérines.
Pendant la grossesse
Trois échographie sont nécessaires, la deuxième étant la plus uimportante c’est l’échographie morphologique, à la recherche de malformation visible en 3 Dimensions et même en 4D. c’est là que les grandes malformations cérébrales ou cardiaques par exemple poseront le problème de l’avortement, ou de certaine malformations minimes qui nécessite une prise en charge précoce exemple malformation rénale
Au troisième trimestre de la grossesse, la scaniopelvimétrie trouve toute son utilité pour diagnostiquer un bassin étroit et poser l’indication d’une césarienne à froid plutôt qu’en extrême urgence. L’unité dispose de la dernière génération de scanner « multibarette » qui donnent une image en 3 Dimensions conforme à l’état réel de la parturiente.
A 40 ans les premières mammographies
Le centre dispose d’un mammographe numérique, moins irradiant que le mammographe conventionnel, qui est archivable, qui permet le traitement de l’image par le radiologue, même après le départ de la patiente, par des agrandissements, des coupes, des lecture en négatif, etc. ce mammographe détecte les toutes petite microcalcification avec un seuil de détection plus bas que le conventionnel.
A la ménopause : l’ostéodensitométrie
C’est l’étude de la quantité de calcium par centimètre carré d’os (cm2). Cet examen est nécessaire pour toutes les femmes à l’âge de la ménopause, car elles sont sujettes à l’ostéoporose et restent donc très vulnérables faisant craindre un risque réel de chute et de fractures. Le traitement de l’ostéoporose n’est mis en route qu’après diagnostic d’une ostéoporose par l’ostéodensitomètrie.
Dr Samira Rekik