Télémédecine en France
L’e-santé a été lancée en 1999, par un ingénieur australien. En 2000 la France a lancé des programmes de télé-AVC et télé-Dialyse. Mais de tels projets n’ont pu durer, en dépit d’un budget de 25 millions euros investi à cet effet. En 2006, les pouvoirs publics se sont engagés fortement pour assurer plus de succès à de tels plans e-santé. En 2011, on fit le constat que les praticiens du terrain, ne voyaient pas la pertinence de ces projets. Les autorités ont arrêté 5 priorités d’accès aux soins :
Priorité 1 : La Télé-radiologie : les radios sont envoyées sur une plate-forme puis récupérées après lecture. Une entreprise / société médicale de radiologie employant de jeunes radiologues, sera sollicitée pour réaliser ce travail.
Priorité 2 : La télé- AVC : en cas de thrombolyse et de thrombectomie , plus on s’éloigne du moment de l’incidence de l’accident, plus la guérison est lente voire impossible. Le diagnostic, résulte d’une coordination entre le médecin urgentiste et un neurologue, ce dernier est seul responsable de prescrire le traitement. La télé-AVC fait du chemin, 2% en 2009, 10% en 2015. Elle est de 40% en Finlande.
Priorité 3 : la télé- médecine dans les prisons, qui permet de beaucoup réduire les coûts encourus par la mobilisation des détenus.
Priorité 4 : la télé- surveillance des maladies chroniques, dont les coûts d’hospitalisation avoisinent 2000 à 3000 euros/jour. Il s’agit notamment des insuffisances cardiaque, rénale et respiratoire et le diabète.
Priorité 5 : La télé- médecine dans les structures de santé pour les personnes âgées.
L’évaluation du Plan quinquennal pour lequel on a alloué un budget de 500 millions d’euros, indique que, pour qu’un programme réussisse, il est indispensable qu’il apporte des réponses aux besoins du citoyen et qu’il réserve un budget devant couvrir la participation des médecins dans l’implémentation de ces programmes.
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