Télémédecine en Algérie

L’Algérie compte quelque 40 millions d’habitants, une superficie de 2,4millions km2 (80% de désert). Le secteur Public : 60,000 lits, 13 Centres hospitalo-universitaires, 31 Structures spécialisées, 185 centres régionaux,  56210  médecins généralistes et spécialistes, 80000 infirmiers. Des ratios : 1.1 médecin/640 personnes, 2.1 hopital/1000 habitants. Les soins sont gratuits dans le secteur Public

Le secteur Privé   représente 6% de la capacité du secteur public. Elle compte 3,400 lits, 225 cliniques privées, 480 spécialistes & 200 généralistes; 1200 infirmières.

Au niveau national, le secteur public présente de nombreux problèmes : manque de personnel qualifié, qualité d’enseignement insuffisante, fuite des cerveaux (15000 médecins travaillent à l’étranger) ;

Dans les régions éloignées les problèmes sont plus aigus: non motivation pour le travail dans le sud en dépit des incitations,  manque d’expertise médicale. Si le secteur privé apporte un quelconque soutien, celui-ci se situe essentiellement au nord du pays. Les patients se trouvent contraints d’effectuer de grands déplacements dont ils doivent supporter les dépenses.

Politique de la e-santé: Le gouvernement approuve de la télémédecine. L’Agence Nationale de Documentation de la Santé (ANDS) est une agence de Télémédecine pour favoriser les téléconférences entre les hôpitaux et CHU. D’autres structures sont concernées par la télésanté comme l’Université de Tlemcen, le centre de développement technologique (CDTA), le Centre de recherche sur l’Information et la Technologie (CERIST).

Un réseau de télécommunications facilite cette politique : Un satellite SATeS, La 3G couvre 80% du territoire.10millions d’abonnés Internet, 78000km fibre optique, intranet entre les universités, les mairies, les ministères, les écoles, 44 mille étudiants… le problème étant un niveau faible d’efficience et d’accès a l’expertise médicale.

Le SATeS aura pour rôle d’appuyer le généraliste comme acteur principal de santé de base, promouvoir la formation continue, la création d’un réseau de panels d’experts à travers le pays.  Les projets de santé, en cours, que le SATeS appuie, concernent la gestion des accidents de pédiatrie, d’origine domestique et traumatique dans les zones rurales, le télémonitoring des maladies chroniques, la télédermatologie et la participation au plan national de cancer.

La télémédecine  pourrait être un moyen effectif pour améliorer la santé dans les regions éloignées avec leurs différentes insuffisances, moyennant davantage de créativité et d’innovation dans les méthodes de travail.

Conférence du Pr Souhil Tliba:

1télémédecine.conf.tunisie (2)

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